9 juin 2007
C'est alors que je decouvris avec stupeur que je n'etait pas un juif mais un poisson.
"Si vous voulez vraiment vous débarrasser des Juifs, alors , pas trente-six milles moyens, trente-six milles grimaces : le racisme!...
Racisme ! Et pas un petit peu, du bout des lèvres, mais integralement! absolument! inexorablement! Comme la sterilisation Pasteur parfaite... Qu'ils crèevent tous d'abord apres on verra."
Mon integritée misanthrope m'y oblige.
Celine a beau avoir été un sale enculé d'antisemite, raciste; cet enfoiré écrit foutrement bien.
Chacun de ses termes aussi ignobles et vomitifs soient ils sont choisis avec une telle violence une telle rancune qu'ils en devienent beaux, abominablement beaux.
Et la seul envis qui nous prend apres avoir lu ces extraits c'est de faire sauter, dans un attenta suicide bien evidement, la porte de l'enfer de la BNF pour se repaitre des magnifiquement violentes ignominies de se connard rachitique.
Céline n'est qu'un frustré.
Je ne connais que deux manieres de lire (je veux dire vraiment lire) Céline.
La premiere, la mauvaise, celle du bien penssant du gentil, de l'humain.
La le lecteur lis les mots avec detachement avec peur. Il se saigne la langue avec les lettres anguleuses qu'il tente d'adoucire. Il les avale avec douleure pour finalement se chier dessus.
La deuxieme, la bonne, consiste a cracher Céline sur les gens ase servire de ses mots comme des dents de loups bien aiguisés pour arracher les oreilles des idiots qui l'ecoutent.
Ici le lecteur se transforme au file de la lecture en etre rachitique eructant d'abominables conneries pourvue qu'elles soient acides mal vue mais cyniquement bien tournées. Et a chacune de ces ignobles trouvailles il tremble, vibre trop heureux de sa monstrueuse trouvaille, Il éjacule en quelque sorte. Lire du Céline c'est se branler.
Céline n'est qu'un frustré, c'est pour ça que j'aime bien.
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